Le ministre des Affaires étrangères Nikola Selaković a constaté ce soir que Priština persiste à faire sa campagne de haine contre le peuple serbe, ce qui ressort le plus drastiquement en accusations sans arguments de viols massifs et de génocide.
Selaković a souligné, lors de la session du Conseil de sécurité de l’ONU dédiée au rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le travail de la MINUK, que les tentatives sont manifestes des institutions intérimaires du Kosovo et Metohija de créer le narratif sur les viols massifs des Albanaises, utilisant à cet effet les méthodes de propagandes et de mensonges.
«Il est clair qu’il y avait des victimes de tous les côtés dans le conflit, et que notre partie dispose de preuves sur nombreuses victimes serbes. Mais la condition préalable pour réaliser la protection des droits de chaque victime individuelle c’est une approche rationnelle et argumentée», a dit Selaković, répondant aux calomnies de la représentante de Priština.
Selaković a relevé que, face aux allégations des politiques de Priština sur 20.000 Albanaises violées, il y a les données de la commission de vérification et reconnaissance de statut de victime de violence sexuelle au Kosovo et Metohija, qui ont des informations sur 912 personnes violées, parmi lesquelles pour autant les femmes serbes victimes de violence ne figurent pas.
«Permettez-moi de souligner que la Serbie condamne tout acte de violence sexuelle aux conflits et s’engage pour la réalisation de la justice pour toutes les victimes. Le nombre de victime certes ne réduit pas l’effet horrible de cet aspect de violence sur chaque victime individuelle, mais en même temps, spéculer avec les nombres n’aide pas la réalisation de la justice et mène à la politisation et au ralentissement du processus de réconciliation», a dit Selaković.
Lorsqu’il s’agit des accusations de génocide, le ministre Selaković a constaté qu’elles prouvaient seulement que Priština persiste à faire la campagne de la haine, la propagande et l’hostilité ouverte envers le peuple serbe.
«Par leurs déclarations quotidiennes ils veulent montrer la Serbie unique coupable pour tout et que le génocide aurait été perpétré contre les Albanais, tout ceci pour dissimuler leur propre responsabilité des crimes commis», a dit le chef de diplomatie serbe.
A ces dires, tout un chacun qui sait ce que la définition du génocide implique, comprendra que ce n’est pas la Serbie qui a fait quelque chose, mais que précisément le peuple serbe est victime du projet «de construction d’Etat» des Albanais du Kosovo, fondé sur la périlleuse idée de territoires ethniquement purs, dont témoignent plus de 200.000 Serbes exilés du Kosovo et Metohija.
«Nous sommes persuadés que le monde civilisé ne sera pas prêt à participer à la dissimulation et au recel de leurs crimes et qu’un signal fort leurs sera adressé qu’ils doivent porter la responsabilité pour leurs actes», a dit Selaković.
Il a rappelé qu’avant 1999 à Priština vivaient environ 40.000 Serbes, mais qu’aujourd’hui ils sont une vingtaine, à Peć vivaient 17.000 Serbes, et aujourd’hui seulement les sœurs serbes y sont du Patriarcat de Peć, à Prizren avant guerre vivaient environ 12.000 Serbes et aujourd’hui seulement 17 familles, tandis qu’à Uroševac sur 10.000 Serbes qui y vivaient avant la guerre, seule la famille du prêtre serbe est restée.